Cippo di Carpegna

Le parcours en question est l’un des plus difficiles avec un départ de Rimini et l’ascension du Mont Carpegna pour un total de 115 km et un dénivelé de 1.800 mètres environ sur des routes qui s’ouvrent sur de merveilleux panoramas.
Marco Pantani parcourait ces routes qui sont devenues célèbres grâce aussi à sa phrase “Le Carpegna me suffit” car il retenait superflu de gravir les Dolomites pour les entraînements : les montées du Carpegna étaient plus que suffisantes pour préparer ses innombrables victoires.

Précisions sur la montée de Cippo Carpegna 1344 m d’altitude

Dénivelé total 706 mètres sur 4,9 Km inclinaison moyenne 13,5% inclinaison max 28,5%

On part de l’Hôtel Ferretti Beach, en passant près du centre commercial Le Befane, et en arrivant sur la route qui nous mènera à Coriano. Una légère inclinaison (1% constante) sur 10 km qui sont idéaux pour s’échauffer. La première montée est aux portes du village natal du malchanceux pilote de Moto GP, Marco Simoncelli.

Nous continuons la route jusqu’à Croce en descendant sur la route qui mènera tout d’abord au carrefour pour Montelicciano, puis aux deux croisements pour Montegrimano jusqu’à atteindre la pittoresque Montecerignone. Ici, nous pouvons jouir du panorama sur les nombreux châteaux de la famille Malatesta qui s’érigent dans la vallée, ensuite commence la véritable montée, pas très difficile mais éprouvante, excellent échauffement en vue des successives.

La route est bordée de cultivations et de pâturages pour les vaches et cela nous fait sentir finalement loin de la ville et plus en contact avec la nature.
Nous montons jusqu’au carrefour et étant donné que notre destination est le « cippo », nous devons suivre les indications pour Carpegna, à gauche

Quelques centaines de mètres avant le centre-ville, suivre la direction du Monte Cippo qui s’aborde en partant d’une altitude de 1.000 m pour atteindre 1.423 mètres au-dessus du niveau de la mer.

La première portion est très difficile, les deux premiers km sont très éprouvants avec une inclinaison de plus de 20% et une moyenne non inférieure à 12-13%.

Les jambes se durcissent rapidement, mais les derniers 700 mètres qui précèdent la barre qui ferme le parcours aux voitures (nous sommes environ à la moitié de la montée) sont heureusement plus faciles à affronter.

Cette portion est jonchée de panneaux avec des articles de presse qui nous rappellent les mémorables défis entre Merckx et Moser et les déclarations de Marco Pantani sur le Carpegna.

Après la barre, environ 3 autres km manquent à la fin des souffrances. Ils sont plus doux que les premiers mais toujours éprouvants et nous ne devons pas oublier les efforts fournis pendant les premiers 3 km pour conserver de l’énergie pour le retour.

La montée se termine et vous passez sur le versant opposé de la colline. Il est conseillé de prêter attention car même si la route est en sens unique, il n’est pas rare de rencontrer des cyclistes qui montent par ce versant car, moins éprouvant.

Une fois descendus, nous empruntons la Cantoniera, une route bien entretenue et rapide. À la fin de la descente, nous arrivons sur la Marecchiese, nous franchissons Novafeltria et les autres villages le long de la Route Départementale “Marecchiese”. Il y a beaucoup de circulation mais la route est rapide car elle descend avec une inclinaison constante.

On vous conseille de pédaler en file indienne pour vous déplacer en toute sécurité.